PREMIÈRE VISITE DE CHANEL
Flanelle est présentée à la clinique vétérinaire Hermès à Marseille. C’est une femelle Bichon maltais de 6 ans 1/2 qui présente un diabète depuis plusieurs mois. Elle reçoit quotidiennement des injections d’insuline.
Depuis plusieurs jours, elle ne mange plus et, est très fatiguée. Sa propriétaire mentionne qu’elle boit et urine de plus en plus.
Elle perd énormément ses poils (photos 1 et 2). De plus, son état général n’est pas bon : abattement, appétit capricieux, et parfois vomissements.
L’examen sanguin montre une perte de contrôle de son diabète avec des taux de glycémie très élevés (> 5g/l, tandis que les valeurs normales oscillent autour de 1g/l).
Par ailleurs, la perte de poil et son analyse d’urine peuvent laisser suspecter une seconde maladie nommée maladie de Cushing.
MISE EN PLACE DU TRAITEMENT
Différents tests sanguins sont réalisés : échographie abdominale, analyse sanguine pancréatique, dosage du cortisol…. Ces éléments nous orientent vers cette maladie.
Ensuite, le vétérinaire réalise un test de freination faible dose. Il met en évidence une maladie de Cushing.
La maladie de Cushing est une maladie hormonale liée à une sécrétion de cortisol inappropriée (augmentée). Cette sécrétion entraîne notamment une augmentation de l’appétit, une augmentation de la boisson et de l’urine et une modification du tonus musculaire.
Flanelle est hospitalisée plusieurs jours en clinique. Un rééquilibrage de son diabète et un traitement de sa maladie de Cushing sont instaurés. L’appétit revient alors. Son état général, également, s’améliore.
Elle reçoit désormais un traitement pour son diabète (injections quotidiennes) ainsi qu’ un traitement par voie orale pour la maladie de Cushing. Ces deux traitements seront à vie.
Il s’agit de 2 maladies qui sont peu fréquemment rencontrées simultanément.
Quelques semaines après l’initiation du traitement, le poil repousse sur le dos. Cependant, la dépilation persiste au niveau du cou. (Photo 3)
Heureusement, quelques mois plus tard, la repousse des poils est enfin complète.
Flanelle se porte bien. Un suivi régulier tous les 6 mois permet de s’assurer de la stabilité des traitements (photo 4). Pourvu que cela dure !
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