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Nouveaux animaux de compagnie (NAC)

NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie)

Le Docteur Adeline Castelli à Marseille, et le Docteur Flora Battini à Aubagne vous accueillent pour des consultations dédiées aux Nouveaux Animaux de Compagnie (NAC).

Elles reçoivent également les cas référés des autres confrères vétérinaires de la région qui souhaitent avoir un avis ou une prise en charge plus complète de vos lapins, cochons d’Inde, rats, furets, tortues, oiseaux…

La vaccination chez le lapin

Chez le lapin comme chez les chiens ou les chats, la vaccination est vivement recommandée. Elle permet de protéger contre deux maladies : la myxomatose et la maladie virale hémorragique (ou VHD). Les lapins d’extérieur sont les sujets les plus à risque d’infection, mais les lapins d’appartement peuvent également être contaminés. La myxomatose est transmise via des insectes piqueurs. Du foin ou des légumes infectés par le virus peuvent transmettre la maladie virale hémorragique du lapin.

En France, deux vaccinations sont recommandées chez le lapin de compagnie :

  • Un premier vaccin permettant une prévention contre la myxomatose et le variant 1 du VHD.
  • Un second vaccin, disponible depuis peu pour la prévention contre le variant 2 du VHD, apparu en Europe en 2010.

Les deux vaccinations peuvent être réalisées dès l’âge de 2 mois, avec un rappel annuel, et se réalisent lors de la même consultation vaccinale. C’est également l’occasion de faire un bilan de santé annuel complet sur votre animal de compagnie !

Syndrome vestibulaire chez le lapin

« Mon lapin a la tête penchée »

Le torticolis, ou syndrome vestibulaire, est un motif de consultation fréquent chez le lapin. Il se manife par un port de tête penchée, et des troubles de l’équilibre avec un lapin pouvant chuter sur le côté. Le torticolis correspond à une atteinte neurologique .

Les deux causes les plus fréquentes pouvant expliquer ces symptômes chez le lapin sont l’encéphalitozoonose et l’otite moyenne/interne.

L’encephalitozoonose est due à un parasite pouvant affecter le tissu nerveux, les reins, ou encore les yeux. Selon les organes affectés, il peut être responsable de signes nerveux, d’insuffisance rénale et/ou d’atteinte oculaire. Son diagnostic repose sur le dosage d’anticorps par prise de sang. Le traitement est médical et peut être difficile avec un succès variable.

L’otite moyenne/interne fait parfois suite à une otite externe – avec une prédisposition des lapins Béliers du fait de leurs oreilles tombantes – ou encore à une affection respiratoire chronique avec infection de la bulle tympanique secondaire. Le diagnostic se fait par scanner, et le traitement est généralement chirurgical.

Image scanner d’atteinte de la bulle tympanique avec lyse osseuse.

D’autres atteintes neurologiques, beaucoup plus rares (tumeurs, traumatismes crâniens…), peuvent expliquer des syndromes vestibulaires.
Les rongeurs, notamment le cochon d’Inde, peuvent également présenter un syndrome vestibulaire, souvent dû à une otite interne.

La malocclusion dentaire

Chez les lapins comme chez les rongeurs, les problèmes dentaires constituent un des motifs de consultation les plus fréquents.

Les lapins, tout comme les hystricomorphes (cochons d’Inde, chinchillas, octodons) ont toutes leurs dents, incisives et dents jugales (dents qui servent à la mastication), à croissance continue. Une alimentation inadaptée, un traumatisme ou une mauvaise conformation de la mâchoire, peuvent entraîner un défaut d’usure des dents et une pousse anarchique avec élongation des incisives, apparition de pointes dentaires, ulcérations dans la cavité buccale, voire même développement d’abcès dentaire dans les cas les plus avancés : on parle alors de malocclusion dentaire.

La malocclusion des incisives se visualise facilement par une pousse anarchique des dents, trop longues et mal orientées. Dans ce cas, le traitement repose sur un limage des incisives sous anesthésie flash. La coupe à la pince vigile est déconseillée car elle est responsable de micro-traumatismes sur les incisives, pouvant entraîner des fractures des racines, voire de la mâchoire. En cas de récidives et de nécessité de limage dentaire régulier, l’extraction des incisives est recommandée chez le lapin et est très bien tolérée.

Pour la malocclusion des dents jugales, différents signes cliniques peuvent être observés selon la gravité : changement des habitudes alimentaires avec souvent diminution de la consommation de foin, selles en moins grande quantité et de plus petite taille, augmentation ou diminution de la prise de boisson, hypersalivation, arrêt du transit, déformation de la face avec formation d’abcès.

Le diagnostic repose sur l’évaluation de la cavité buccale à l’otoscope ou au vidéo-otoscope. Une anesthésie peut parfois être nécessaire pour une évaluation complète de la cavité buccale. En cas de suspicion d’abcès dentaire associé, un scanner est nécessaire pour confirmer le diagnostic, et visualiser les dents incriminées dans l’abcès.

Le traitement repose sur un limage dentaire sous anesthésie générale. En cas d’abcès dentaire associé,

un scanner est nécessaire pour confirmer le diagnostic, et visualiser les dents incriminées dans l’abcès.

Le traitement repose sur un limage dentaire sous anesthésie générale. En cas d’abcès dentaire associé, une extraction des dents impliquées dans l’abcès, et un parage avec marsupialisation de l’abcès sont nécessaires. Un prélèvement bactérien est également réalisé à cette occasion.

Selon la lourdeur de la procédure chirurgicale, une hospitalisation peut être nécessaire durant les premières 48h de façon à pouvoir gérer la douleur, assurer une reprise du transit, et réaliser les premiers soins locaux.

Chez les myomorphes(rat, souris, hamster), seules les incisives sont à croissance continue. Elles peuvent pousser de plusieurs millimètres par mois. En cas de pousse anarchique, le vétérinaire réalisera des limages dentaires réguliers sous anesthésie flash.